Kamakura, ancienne capitale du Japon de 1185 à 1333, est une ville vraiment sympa pour une journée d’excursion au départ de Tokyo. En plus, on y trouve plein de jolis petits temples et des milliers de bouddhas!
Vous pourrez vous y balader à pied ou à vélo, tout est indiqué. Si vous avez besoin d’aide, rdv à l’office du tourisme de la ville pour récupérer un plan. C’est très facile de s’orienter en sortant de la gare car une foule se dirige automatiquement vers l’allée principale de restaurants et de magasins jusqu’aux temples et au parc.
Que voir à Kamakura ?
Kamakura est une ville aux multiples perles. Parmi celles-ci figurent notamment, le sanctuaire de Tsurugaoka Hachimangu, le musée de Kamakura, le temple de Hase-dera et le Kamakura Daibutsu.
Le sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman-gu
Si les sanctuaires japonais vous passionnent, alors, Kamakura est faite pour vous. Cette cité compte en effet, une foule de lieux de culte. Et de tous, le plus imposant, le plus célèbre est de loin, le sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman-gu. Situé sur la route menant vers Yuigahama-dori, ce gigantesque temple shinto est, de surcroît, le plus populaire de Kamakura. Il est érigé sur ordre du shogun du clan Minamoto Yoriyoshi, en 1063. Cependant, il convient de préciser que pour occuper la superficie qui est le sien aujourd’hui, le sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman-gu a dû faire l’objet de travaux d’extension, lesquels furent commandés au XIIe siècle par Yoritomo, fils de Yoriyoshi.
Entièrement consacré au culte de la divinité Hachiman devenue au XIIe siècle le dieu de la guerre, comme l’indique son nom, le temple Tsurugaoka Hachiman-gu n’en demeure pas moins un lieu où la distraction est permise. Ainsi, en enjambant les marches menant vers son intérieur, ne manquez pas de jeter un regard autour de vous et appréciez la vue extraordinaire qui s’offre à vous.
Le musée de Kamakura
Le sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman-gu abrite un autre joyau de la ville de Kamakura : le musée de Kamakura. Encore désigné musée des trésors nationaux de Kamakura, cet établissement regorge de près de quatre mille huit cent œuvres artistiques. Collectés sur toute l’étendue de la ville à l’exception de ceux importés de l’Empire du milieu, ces objets incluent entre autres, des peintures et des sculptures.
La création du musée de Kamakura remonte au XXe siècle, plus précisément le 3 avril 1928. À l’origine, il était destiné à la protection de certaines œuvres de grande importance menacées par les séismes. Néanmoins, la majorité des objets ont dû être transférés vers Koshikawa en juin 1945, au cours de la seconde guerre mondiale avant d’être repris en 1946. À noter que le musée des trésors nationaux de Kamakura a connu une fermeture temporaire dans la même période. Visiter ce lieu, c’est faire une immersion dans la culture et l’histoire de Kamakura.
Le temple de Hase-dera
Au sud de Kamakura se trouve une autre perle de la ville : le temple de Hase-dera. Perché sur une colline, ce lieu particulièrement prisé des touristes dispose de plusieurs attractions dont un Bouddha principal de 1300 ans et un magnifique jardin à flanc de montagne.
Énorme et impeccable, la représentation de Kanon est logiquement le trésor n°1 du temple de Hase-dera. Cette divinité à laquelle est dédié le temple, est, de toute évidence, le principal objet qui suscite l’intérêt des visiteurs. Le Bodhisattva de la miséricorde, puisque c’est de lui qu’il s’agit, affiche une hauteur de 9,18 mètres. Par ailleurs, munie de onze têtes et faite en bois de camphre, cette statue du Bouddha serait sculptée en 721. En ce qui concerne le jardin du temple de Hase-dera, il est presque tout autant excitant. Il vous souhaite merveilleusement bien la bienvenue à travers ses splendides étangs avant de vous introduire dans le temple.
Le Kamakura Daibutsu
Vous aimez les sculptures surdimensionnées ? Si oui, vous devez absolument voir le Daibutsu, entendez en français « le grand Bouddha » de Kamakura. Royalement installée dans l’enceinte du temple Kotokuin de Kamakura, cette statue fait partie des plus grandes représentations de la divinité Bouddha au Japon. Construit au XIIIe siècle, plus précisément en 1252, le Daibutsu culmine en effet à 13 mètres pour un poids de 93 tonnes.
Aller à la gare de Kamakura ou de Kita-kamakura depuis Tokyo
Vous pouvez prendre la ligne :
– JR Yokosuka depuis les gares de Tokyo (1h environ) ou Shinagawa, mais aussi depuis Yokohama (30min environ)
– Shonan shinjuku depuis les gares de Shibuya, Shinjuku et Ikebukuro (1h environ)
Que voir à Nikko ?
Nikko est une petite ville à 2h environ de Tokyo, il n’y a rien d’exceptionnel mais c’est sympa d’y aller pour sortir de la capitale! Vous y trouverez des temples comme un peu partout au Japon en fait, mais surtout un immense lac où vous pourrez louer une barque pour du pédalo. Vous trouverez aussi un joli petit pont et une rivière où se poser pour pique niquer.
Nikko est une ville située au cœur d’un immense parc national au Japon. Elle représente un haut lieu de la culture japonaise, et abrite des monuments historiques tels que le temple rinno-ji, le sanctuaire shintoïste, le sanctuaire Futarasan-jinja, le pont rouge et la rivière.
Le temple rinno-ji
Le temple rinno-ji est un temple bouddhiste situé dans la ville de Nikko. Il est installé dans le parc national de Nikko, plus précisément au pied du mont Nantai. Il se compose à lui seul d’un ensemble de 15 bâtiments, dédiés à différentes activités et principalement à la prière. Vous y trouverez également le mausolée du shogun Iemitsu Tokugawa.
En plus de ses 15 bâtiments, le temple rinno-ji dispose aussi d’un onsen. Il s’agit d’un bain thermal japonais, encore appelé source chaude. Ce type de bain est généralement commun, et pour y entrer, la nudité est de rigueur. On lui attribue des vertus thérapeutiques, car son eau provient des sources volcaniques de la région.
Pour ce qui est de l’histoire du temple rinno-ji, elle commence en l’an 766. C’est cette année-là que le moine bouddhiste Sh?d? Sh?nin commence sa construction. Il a par la suite été agrandie au fil des siècles, et plus particulièrement au début de l’ère Edo. Son mausolée shogun Iemitsu Tokugawa est construit en 1653. Ensuite, en 1999, l’ensemble du temple est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Tosho-gu, sanctuaire shintoiste
Le Tosho-gu est un sanctuaire shinto, situé près de Nikko, dans la préfecture de Tochigi. Il est installé dans le parc de Nikko, et fait lui aussi partie des monuments japonais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sanctuaire abrite une statue des trois singes de la sagesse, véritable symbole de la spiritualité dans la culture asiatique.
Le Tosho-gu est un grand temple japonais, construit depuis 1617, par le shogun Tokugawa Hidetada. Toutefois, ce n’est qu’en 1636 que des travaux d’agrandissement y sont réalisés, pour lui donner l’aspect majestueux qu’il affiche aujourd’hui. C’est d’ailleurs grâce à cette nouvelle configuration que ce lieu saint a pu être classé en 1999, parmi les sites historiques de l’UNESCO.
Le sanctuaire Futarasan-jinja
Ce sanctuaire fait partie des sanctuaires shintos du Japon. Il est situé à Nikko, sur l’île de Honshu. Il est fondé en l’an 767, par le moine bouddhiste Sh?d? Sh?nin. Il se compose d’un ensemble de bâtiments, et aussi du pont sacré Shinkyo. Il devient en 1998, un site historique national, et en 1999, un monument du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le pont rouge
Le pont rouge encore appelé pont Shinkyo, est un édifice réalisé en bois laqué de couleur rouge. On l’appelle aussi le pont sacré, ou Yama Sugeno-Habashi (c’est-à-dire, le pont des serpents). En effet, d’après la légende, ce pont aurait été créé en 766 à partir de deux serpents, par le dieu Jinja-Daiou. Cependant, il a réellement été construit pendant la période de Muromachi, entre 1336 et 1573.
La rivière
La rivière représente elle aussi une attraction touristique de premier ordre pour les visiteurs de la ville de Nikko. Il s’agit d’un cours d’eau, encore appelé le fleuve Daiya, et descendant du Mont Nataï. Elle présente de nombreux points d’intérêt qui retiendront certainement votre attention.
On y retrouve entre autres une cascade, l’une des plus impressionnantes de tout le Japon. Il s’agit de la cascade Kegon, avec sa chute de 97 mètres de haut. Un peu plus bas, toujours en suivant la rivière, vous pourrez voir la belle région de Kanmangafuchi, ainsi que le pont sacré Shinkyo, l’un des plus beaux ponts de tout le pays.
Alors, laquelle de ces deux villes japonaises souhaitez-vous visiter en premier ? Quel que soit votre choix, vous pourrez découvrir une grande partie de l’histoire et de la culture de ce magnifique pays d’Asie.